Les hommes en orange

Les C.C.F.F., traduction "Comité Communal Feux de Forêt"

Oui, vous savez ces gens qui sont habillés en orange ainsi que leurs véhicules, d'ailleurs même d'assez près on les confondrait presque avec les Ponts et Chaussées (DDE) à la seule différence qu'il ont un gyrophare bleu.
Suite aux terribles feux de forêt de 1989 un homme de grande valeur, André Quadruppanni, a réussi à fédérer tout ce que le Var comptait d'hommes et de femmes de bonne volonté, à l'époque une majorité de ruraux et avec l'aide du département a créé les C.C.F.F.

Tous les membres qui sont bénévoles, c'est dire le gaspillage d'argent en salaires ! Ont pour mission sous l'autorité du maire d'aider les sapeurs-pompiers lorsqu'un feu de forêt  se déclare sur leur commune.
Ils assurent le guidage, l'aide en général et la logistique des Sapeurs-pompiers qui des fois restent plusieurs jours sur le terrain.

Leur principale mission restant les patrouilles de surveillance et de prévention tous les jours de fin juin à mi-septembre.
Equipés d'une citerne d'eau (600 l) ils peuvent intervenir sur tout feu naissant tout en prévernant les Sapeurs-pompiers.
Ils sont aussi réserve de sécurité civile en cas de déclenchement ORSEC.
Aussi concernés en cas de recherche de personnes perdues, bref, la liste des services rendus est infinie.
On trouve dans leurs rangs d'anciens pompiers, des chasseurs, des retraités (ées), des actifs qui prennent sur leurs congés et leur temps libre, des grands, des petits en un mot tout un monde qui se sent concerné par la sauvegarde de notre région.

Notre époque étant synonyme de technique, ils suivent des stages de formation au niveau départemental sous le patronage des Sapeurs-pompiers.
Il faut savoir conduire un véhicule 4x4 en tout-terrain, trafiquer sur les ondes avec des postes radio, être en mesure de signaler aux sapeurs-pompiers l'endroit exact d'un départ de feu et se servir de tout le matériel mis à disposition.
Voilà un aperçu des activités des femmes et des hommes en orange, couleur voulue par leur créateur car disait-il "d'en haut les canadairs nous verrons bien mieux".

Bonne journée à tous. ont ceci en commun avec les hirondelles , c'est qu'on ne les voit qu'aux beaux jours.

Signé : un des C.C.F.F.

Comments

[Plume d'Oie]

Il ne s'agit pas ici de porter un jugement sur le type de gestion de la Mairie, la polémique serait longue, mais bien plutôt sur le résultat de cette gestion : pas de jardinières pour les enfants,
alors qu'on en avait demandé. Des jardinières ailleurs. Que l'on n'avait pas demandées.

Avec ce raisonnement, à isopérimètre, voici ce qui m'arrive, moi la mère de famille-ménagère de moins de 50 ans vivant au Plan d'Aups :

Taxe d'habitation :         794,-€ en 1999        964,-€ en 2008
Taxe foncière :                524,- € en 1999        1061,-€ en 2008

Je sais bien que la totalité est répartie entre les caisses de la Commune, de l'Intercommunalité, du Département, de la Région pour les taxes foncières, plus une taxe spéciale d'équipement.

En modeste mère de famille (si tous mes budgets explosaient comme ça...) j'avoue ne pas faire une grande différence entre donner mon argent au Département, ou à la Commune, ou à l'Intercommunalité,
ou à l'Etat, les uns touchant les subventions versées par les autres.
Je n'ai pas l'esprit aussi élevé qu'un Enarque, mais il me semble que s'il est vrai qu'en ne pédalant pas sur un vélo on risque de se casser la figure, il est vrai aussi qu'en pédalant à tout
vitesse et surtout largement au-dessus de ses pompes on risque aussi de se casser la figure. Et de se faire nettement plus mal.

Aussi, mon salaire étant aussi modeste que ma condition et ne suivant pas la même courbe que les dépenses de la Mairie, de l'Intercommunalité, la Région, l'Etat et j'en oublie, je me demande bien
jusqu'où je vais pouvoir survivre.

Les Enarques me l'expliqueront sans doute, ce sont des esprits supérieurs. De ceux, comme les Polytechniciens avec qui j'ai dû travailler (à mon niveau, s'entend) qui sont formés à résoudre
efficacement des problèmes tout en en générant d'autres. Le bon sens le plus élémentaire lui manque cruellement à la crème de notre société. Mais c'est tout de même pratique que de savoir inventer
des problèmes à résoudre pour s'assurer un avenir.
Quand au mien ?

[Jardinenfant]

Juste une question pourquoi on parle d'argent, de gestion ?...moi je vois juste un joli article de plume d'oie sur une belle action de solidarité. C'est chouette des gens qui pensent encore à
lever leur popotin de devant leur TV pour voir aillieurs si on n'aurait pas besoin d'eux ! Merci à "un des C.C.F.F." pour son joli billet et le temps qu'ils donnent pour nous.

[Pie Bavarde]

Le problème de la gestion de la municipalité est un problème hardu :
http://bordeldelunivers.free.fr/lpm/memo-aout2009.pdf

Moi je suis juste une mère de famille qui souhaite des jardinières pour les enfants à l'école !
Et quand on attirre des gens au village, il faut construire les écoles assez grandes pour accueillir tous les enfants.

Ensuite pour les dettes, j'attends d'avoir l'argent nécessaire à mes envies, avant d'effectuer les dépenses, comme tous bons Plandalains. Après il y a des gens qui pensent que l'on peut s'endetter
indéfiniement, que les banques ne font jamais faillïte, que l'immobilier ne baisse jamais, que l'on ne remboursera jamais la dette .... Mais au fait, si toutes les communes sont endettées et l'état
aussi ?? On va rembourser la dette à qui ? Au Chinois ???

[christophe]

Je souhaiterais aborder le problème de la gestion d'une municipalité en général.
Il est difficile de porter des jugements sur sa rigueur, surtout pour des personnes plus ou moins bien informées en temps réel de sa situation.
Il est bien connu que l'on fait dire ce que l'on veut aux chiffres!
Ainsi, un déficit constaté ou supposé à un instant "t" ne veut pas dire grand chose : car, il suffit qu'en t+1, un produit arrive comme une subvention, une vente ou autres se produisent, pour que
la situation change.
D'autre part, il ya la classique question de la manière de gérer une collectivité:doit-on la considérer comme un simple ménage privé et exiger la gestion en "bon père de famille" ou au contraire,
tenir compte de sa spécificité intrinsèque et ainsi adopter une tout autre démarche.
Il existe une grande contre-verse en la matière : certains (spécialistes énarques ou autres) prétendront que l'absence de dette caractérise un manque d'activité et une mort lente annoncée : comme
pour un vélo, si on ne pédale pas, non seulement on n'avance pas mais on tombe! 
Une collectivité, comme l'Etat, ne fait pas faillite, du moins au sens stricto sensus d'un particulier. Et meme ce dernier, de nos jours, peut maintenant se déclarer insolvable et voir son passif
épuré instantanément.
Les dépenses d'une collectivité constituent des investissements à plus ou moins long terme qui contribuent non seulement au bien etre général mais également à l'activité économique.Ainsi John
Meynard Keynes préconisait pendant la grande crise de payer des gens à creuser des trous et d'autres à les reboucher! 
Pour terminer ce propos, je ne pense pas qu'il existe de communes plus endettées proportionnellement que l'Etat lui-meme! A la différence que les dépenses de ces dernières profitent plus
directement aux citoyens et constituent moins des dépenses de structure.
Enfin, n'oublions pas que la variable temporelle n'est pas la meme que pour un simple ménage.